Tissot, Chillida, LeeBae et Baoo Lee

07 Oct Tissot, Chillida, LeeBae et Baoo Lee

Les impressionnistes à Londres.

Hier c’était journée expo. J’ai commencé par les impressionnistes à Londres. Bien que je n’aime pas cette esthétique je ne peux nier les qualités de certains quant au rendu de la lumière.  Je me suis donc plus intéressée à l’expo pour le contexte historique que pour son côté pictural.

Mais la grande découverte pour moi, c’est James Tissot. Non pas ses peintures pour  lesquelles je n’éprouve aucun intérêt, mais pour ses gravures.
Le genre de gravure qui te donne envie de graver. Mention toute particulière pour  « les émigrants ». Tout y est !

• maîtrise
• contraste
• force
• subtilité
• émotion.
• L’ensemble est poignant sans être pathétique.

Edouardo Chillida &Cie

De là je suis allée à la galerie Maeght, découvrir les gravures d’Edouardo Chillida que je ne connaissais que par ses sculptures. D’ailleurs il aborde la gravure de la même manière.

Ses mains sont de véritables morceaux de maître et nous donne une belle leçon d’humilité. Ce qui m’a le plus interpellé, c’est sa façon de travailler la découpe de la plaque et l’assemblage de différentes plaques sur une même feuille.

LeeBae et Young Baoo Lee.

Dans la galerie j’ai aussi pu admirer les carborundums noir velours de LeeBae et une nature morte de Young Baoo Lee pour ses lignes épurées et son emploi du chine collé.

Je m’interroge beaucoup pour mon expo à venir. J’ai envie de légèreté, de lignes épurées de quelque chose de presque aérien mais aussi de revenir sur la terre ferme. J’ai déjà choisi la moitié des pièces (l’autre est en cours de fabrication).

Je les trouve lourdes, pessimistes et plombantes. 

D’autant plus lourdes que j’ai passé des heures à admirer l’économie de moyen des artistes mentionnés ci-dessus.

première publication le 7 octobre 2018